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GAMACHE LaureNicolas Gamache Ancêtre des Gamache d'Amérique Outre l'ancêtre Nicolas, deux autres Gamache vinrent au pays, soit : Jacques, cité à Château-Richer en 1681, il ne semble pas avoir fondé de famille et aussi Jean, qui épousa Élisabeth Bazin en 1730, mais n'eut pas de descendant. Le principal ancêtre souche des Gamache, et celui que nous retiendrons ici, Nicolas Gamache, naissait de Nicolas et de Jacqueline Cadot, de St-Illier-la-Ville, près de Mantes-la-Jolie, dans l'évêché de Chartres, département actuel d'Yvelines ; il fut porté au baptême le 17 avril 1639. Nicolas contracta mariage avec Élisabeth Ursule Cloutier, le 9 novembre 1676 ; la fille de Charles et de Louise Morin avait vu le jour le 28 juillet 1660. Octobre 1699 fut une dure période pour les Gamache : l'aïeule, Élisabeth-Ursule Cloutier, décédait le 23 octobre 1699 et le pionnier, Nicolas Gamache, ne lui survécut que quelques jours ; il fut porté en terre sept jours plus tard, soit le 30 octobre 1699, il était âgé de 63 ans. De leur union, Nicolas et Jacqueline engendrèrent dix enfants, soit six fils et quatre filles. Au moins quatre de leurs fils fondèrent des foyers ; Louis, leur fils aîné, et son épouse Angélique Miville enclenchèrent la lignée des descendants des Gamache, ils eurent douze enfants de 1703 à 1721 ; Nicolas et Marie Guyon ne tardèrent pas à suivre leurs traces, car de 1705, date de leur mariage, à 1724, ils mirent au monde cinq garçons et cinq filles ; Augustin eut quatre enfants, soit un fils de sa première union avec Marguerite Guyon et trois autres enfants de son second mariage avec Louise Caron ; Jean-Baptiste et son épouse Agathe Richard eurent seulement une fille. Quand vint le temps de se fixer et de fonder un foyer les descendants de la lignée de Nicolas Gamache choisirent les régions de Cap-St-Ignace et de L'Islet. Sources: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique URL: http://www.genealogie.org Nicolas Gamache Le seigneur Nicolas Gamache,un pionnier du Bas Saint-Laurent L'intendant Talon n'avait rien d'un thuriféraire. Il accordait trop d'attention à l'essor de la colonie pour trouver le temps de distribuer de plates attentions. Mais en 1672, il reconnaît les mérites d'un nouveau seigneur dans un document: "Nous certifions à tous qu'il appartiendra qu'après que Nicolas Gamache nous a bien fidèlement servi en qualité de chasseur durant plusieurs années, nous lui avons permis de se retirer sur son habitation ou ailleurs qu'il trouvera bien être; certifions en outre qu'il nous a donné beaucoup de satisfaction de son zèle et de sa fidélité." Rares sont les pionniers qui ont fait l'objet d'une telle appréciation. On croit généralement que Nicolas Gamache arriva en Nouvelle-France vers 1652. Fils de Nicolas et de Jacqueline Cadot, il était accompagné de son demi-frère, Jacques, et de sa demi-soeur, Geneviève. Pourtant, on ne trouve aucune trace du pionnier dans les recensements de 1666 et 1667. Pourtant, Jacques cultive alors un lot ans la seigneurie de Beaupré et Geneviève habite non loin de là avec son mari, Julien Fortin dit Bellefontaine. On présume que Nicolas s'adonnait à la traite des pellete- ries et qu'il se trouvait absent de la vallée du Saint-Laurent lors du relevé de la population. En tout cas, il est de retour en 1670, car son beau-frère lui concède une terre. Fortin dit Bellefontaine avait acheté un huitième de la seigneurie de Beaupré et un huitième de l'île d'Orléans en 1657 et avait revendu ces domaines cinq ans plus tard à Mgr François de Laval, mais sans doute s'était-il réservé un important bien-fonds sur la côte. Nicolas s'y trouvait-il trop à l'étroit? Le 3 novembre 1672, l'intendant Talon récompense son chasseur. Ce jour-là, il concède conjointement à Nicolas Gamache et à Louis Gagné dit Bellavance une terre d'une demi-lieue (42 arpents) de front sur le Saint-Laurent par une lieue de profondeur, entre celles de Geneviève de Chavigny, veuve du traiteur et commerçant Charles Amiot, et de Guillaume Fournier. Les nouveaux propriétaires jouiront de leur terre érigée en fief et seigneurie. Trois ans plus tard, Gagné reçoit une nouvelle concession de dix arpents de front, tout de suite à l'ouest de la précédente. Le 8 novembre 1676, Nicolas Gamache signe un contrat de mariage par-devant le notaire Paul Vachon avec Élisabeth-Ursule Cloutier, fille de Charles et de Louise Morin. Le lendemain, le couple reçoit la bénédiction nuptiale au Château-Richer. Nicolas s'installe sur le domaine que lui et Gagné ont reçu. C'est d'ailleurs là que naîtront ses dix enfants. Les cinq premiers sont des fils. Quatre d'entre eux fonderont à leur tour des foyers: Louis en 1702 avec Angélique Miville, fille de François et de Marie Langlois (12 enfants dont 8 fils); Nicolas en 1705 avec Marie Guyon, fille de François-Xavier et de Marie Clotus (10 enfants dont 5 fils); Augustin en 1711 avec Marguerite Guyon, soeur de la précédente Marie? décéda à la naissance d'un premier fils de même que ce dernier), puis, en 1713 avec Louise Caron, fille de Pierre et de Marie Bernier (2 jumeaux décédés le même jour à l'âge de près de trois mois et une fille). Puis naissent quatre filles. Élisabeth et Anne épousent deux frères, Pierre et Jean Richard, en 1709 et 1713 respectivement, et donnent dix enfants à chacun. En 1711, Geneviève se marie à Joseph Hudon, mais l'union sera sans postérité. Et en 1722, Marie est conduite à l'autel par Louis Guyon (7 enfants). C'est un fils qui verra le jour en dernier, Louis, qui semble avoir contracté deux mariages. On sait peu de chose de sa première épouse, sauf qu'elle lui donna un fils. On connaît mieux sa seconde, Geneviève Bélanger, qui lui donna dix enfants dont six fils. Le 1er novembre 1689, Nicolas Gamache et Louis Gagné décident de ne plus exercer conjointement leur droit de propriété. Ils se partagent leur seigneurie. Nicolas conserve la partie est, large de 21 arpents. Dès lors, la concession de Gamache portera son nom ou encore sera désignée comme la seigneurie de l'Ilette, et celle de Gagné, en plus de porter son patronyme, recevra l'appellation de La Fresnaye; le propriétaire est devenu un Gagné dit Bellavance et sieur de La Fresnaye. Le 23 octobre 1699, Nicolas Gamache perdait sa femme. Quelques jours plus tard, il décédait à son tour. On n'avait pas oublié que le couple avait généreusement cédé le terrain nécessaire à la première église du Cap-Saint-Ignace: le 29 octobre 1728, on procédait à la translation des restes de ces pionniers depuis l'ancienne église jusque dans la nouvelle. C'est l'aîné des fils, Louis, qui était devenu seigneur de l'Ilette au décès de son père. En 1744, l'église étant "prête à tomber à la mer", il donne un terrain pour en ériger une nouvelle, à la condition d'y avoir son banc seigneurial. On érigera un confortable presbytère qui servira aussi au culte en attendant la construction du nouveau temple paroissial, mais celui-ci, sur décision de l'évêque, Mgr de Pontbriand, sera plutôt établi à l'Anse-à-Gilles. Il en résulta, écrit M. Philippe Pâquet, qui a poursuivi des recherches sur la famille Gamache, des querelles interminables. C'est sans doute pour cela, remarque-t-il, que le curé Dolbec quitta la paroisse du Cap-Saint-Ignace pour devenir le premier curé de l'Islet qu'il desservait depuis quatre ans. Mais le manoir Gamache a survécu jusqu'à ce jour à ces querelles et il a été classé monument historique en 1955. Entre 1978 et 1985, il a subi d'importants travaux de stauration. On peut apercevoir l'ancienne façade arrière de cette vénérable maison en empruntant justement la rue du Manoir-Gamache, au Cap Saint-Ignace. C'est l'un des plus beaux bâtiments de la localité, avec son toit pentu percé de lucarnes et ses murs de moellons liés par un mortier qui défie les siècles. Nicolas Gamache était originaire d'un petit bourg devenu la commune de Saint-Illiers-la-Ville. Si depuis Paris on emprunte la N 13 vers Rouen, on atteint Mantes-la-Jolie (à environ 25 km à l'ouest de Saint-Germain-en-Laye), puis Rosny-sur-Seine (8 km). Ici débute la petite D 114 qui passe sous l'autoroute 13: Saint-Illiers n'est qu'à 9 km, direction sud-ouest. Et les descendants de l'ancêtre Nicolas seront tous heureux d'y trouver un petit panneau routier indiquant la situation du hameau de la Gamacherie, de même qu'une agréable propriété de campagne, la Grande Gamacherie. On est chez soi! Texte pris dans le livre de Robert Prévost Généalogie de Portrait de familles pionnièresTome 2 |
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