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GUYON JacquesJean Guyon, sieur Du Buisson Un des ancêtres des Guyon, Yon et Dion d'Amérique En plus de ceux mentionnés ci haut, le patronyme Guyon prendra plusieurs autres formes au cours des temps ; certains descendants de cette lignée de Guyon adopteront l'un des noms suivants : Després, Dumontier, Lemoine et, en Louisiane, Derbanne. Cet ancêtre Guyon, Jean Guyon, fut baptisé le 18 septembre 1592, à St-Aubin de Tourouvre, localité du Perche, au nord-est d'Alençon (Orne). À l'âge d'à peine 22 ans, donc en 1614, son métier de maçon lui avait déjà permis d'accumuler des économies ; si bien qu'il pouvait déjà se permettre de prêter de l'argent, entre autre, à Pantaléon Bigot la somme de 84 livres. L'année suivante, soit en 1615, les gens de Tourouvre lui commandèrent la maçonnerie d'un escalier de pierre de trente et une marches, celle-ci conduisait au premier étage de la tour de leur église. Cette même année, il épousait Mathurine Robin, le 2 juin plus précisément ; on suppose qu'elle était la fille d'Eustache et de Madeleine Avrard, de Mortagne. En 1623, il habitait Mortagne et était reconnu comme étant un excellent ouvrier ; on lui confia alors des contrats de plus en plus importants, tel la restauration des murailles de la ville de Mortagne. En 1634, Robert Giffard parvint à le convaincre, ainsi que Zacharie Cloutier, de le suivre en Nouvelle-France et il leur concéda mille arpents de terre à chacun. Entre les années 1617 et 1639, Jean et Mathurine Robin, mirent au monde dix enfants, à Mortagne, à l'exception des deux derniers, qui naquirent à Québec. L'aïeul décédait à Beauport le 30 mai 1663 ; son épouse l'avait précédé une année avant, soit le 17 avril 1662. Les descendants de Jean Guyon et de Mathurine Robin se dispersèrent surtout dans les régions de Château-Richer, sur l'Île d'Orléans, à Québec, à Cap-St-Ignace et à Montréal. Source : Le Centre de généalogie francophone d'Amérique Du Perche à Charlemagne Son ancètre Jean portait alors le nom de "Guyon". Il était maître-maçon, sa carrière s'est déroulée à Mortagne jusqu'en 1634, année de son départ pour la Nouvelle-France. 18 septembre 1592! Alors que Henri IV tente de conquérir son Royaume, la paroisse de Tourouvre dans le Perche vit un bien modeste événement. Sur les registres paroissiaux, le curé rédige en latin l'acte de baptème d'un nouveau paroissien: "Johannes filius Jacobi Guyon er Maria eus uxoris...". Le père est un notable, la mère s'appelle Marie Huet. On y ignore de quoi fut faite la jeunesse du nouveau-né mais l'on retrouve sa trace sur un acte du 18 mai 1614 où il prête une somme d'argent à un laboureur d'Autheuil. On le retrouve un an plus tard à Mortagne. Le curé de la paroisse Saint-Jean note sur son registre: "Le 12 juin 1615, Jehan Guyon, de la paroisse de Tourouvre, et Mathurine Robin, de cette paroisse, ont été épousés." A 42 ans, dix jours après la naissance de son dernier enfant, Jean Guyon va céder aux propositions de Robert Giffard, médecin, chantre de l'émigration vers la Nouvelle-France et décide de tout quitter pour "faire, par la grâce de Dieu, colonie au pays de la Nouvelle-France. " En mars 1634, Jean et les siens, à l'exception de sa fille Barbe et de son gendre qui rejoindront le reste de la famille à Beauport en 1652, quitte Mortagne. Embarqués à Dieppe, les Guyon parviendront après deux mois de traversée en juin 1634 à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. Au fil des siècles, ses enfants et descendants ont donné naissance à des générations de Guyon, devenus Guion ou Dion. Elles se sont installées au Québec, au Canada et aux Etats-Unis. Adhémar Dion, père de Céline, installé à Charlemagne, est ainsi issu de la branche fondée par Jean, le premier fils du maître-maçon. Source: d’après un article de Michel Ganivet publié dans l'hebdomadaire Le Perche daté du 1er janvier 1998. |
dit DUTILLY |
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