Ces pages ont été fabriquées avec le logiciel Oxy-Gen version 1.40l, le 28/02/2023. Vous pouvez le télécharger sur ce site.
GOYETTE Marie-AnneJacques Le Vallois, ancêtre des Valois d’Amérique, serait né vers 1672 à Saint-Vaize ou Saint-Vez, dans le diocèse de Xaintes, en Saintonge. Des recherches effectuées dans cette région il y a plusieurs années ont permis à ses descendants d’apprendre que leur ancêtre était sans doute le fils de Élisée ou Elie Levallois qui était, le 6 janvier 1688, «conseiller du roy, bailli (et) juge ordinaire civil et criminel au siège royal d’Aulnay», près de Matha, en Saintonge. Sa mère était Judith Merlet et non Merlègue, comme certains l’ont affirmé. Le jeune Français qui va devenir colon en Nouvelle-France ne semble pas se destiner à la magistrature puisque c’est avec un fusil sur l’épaule qu’il se serait embarqué pour la Nouvelle-France, en 1684, avec l’une des sept compagnies que Louis XIV expédiait à Antoine Lefebvre de La Barre qui remplaçait alors Frontenac à la tête de la colonie. Si, comme c’est possible, Jacques Le Vallois faisait partie des hommes placés sous le commandement du capitaine sicilien Antoine de Crisafy, il aurait mis pied à Québec le 24 septembre 1684. Est-ce le même homme qui, sous le nom de Joël Valois, abjure à Québec, le 9 avril 1685 ? On pourrait le croire puisque, parmi les personnes qui l’entourent, on remarque Antoine de Crisafy et Joseph-Alexandre de l’Estrignan, sieur de Saint-Martin. Ce dernier est, lui aussi, arrivé en 1684. Une autre raison nous incite à penser que Joël et Jacques sont une seule et même personne : les prénoms des parents de l’ancêtre n’étaient pas en usage parmi les catholiques, mais ils étaient par ailleurs fort populaires chez les adeptes de la religion de Calvin. Il faudra attendre le 21 février 1694 pour retrouver Jacques LeVallois « en la coste de Champlain », dictant au notaire Daniel Normandin les termes du contrat de mariage qui le liera à Marie-Jeanne Couillard. Normandin, arrivé au pays en 1684, originaire de Rochefort, en Saintonge, faisait partie de la compagnie du marquis de Rompré. Comme plusieurs autres militaires venus ici à cette époque, Normandin a choisi la région des Trois-Rivières où, dépouillé de son habit de soldat, il deviendra notaire royal. Marie-Jeanne Couillard est née le 1 mais 1669, du mariage de Pierre Couillard et de Jeanne Bilodeau et elle n’a, écrit le généalogiste Richard Valois, « aucune parenté avec Guillaume Couillard, le gendre du premier défricheur Louis Hébert ». Un premier mariage en 1684, a uni Marie-Jeanne à Claude David et au moins quatre enfants dont deux filles, Françoise et Thérèse, semblent avoir survécu. Naturellement, elles suivront leur mère auprès de son second mari. Au contrat de mariage, le futur colon est décrit comme étant « Jacques Valois Sr Grandchamp de la compagnie de M. Dumesny, Capitaine d’une compagnie du détachement de la marine ». Avant de quitter le service, Valois était vraisemblablement passé de la compagnie de Monsieur de Crisafy à celle de Jacques le Picart sieur Dumesny de Noré, lui-même venu au pays comme capitaine d’une compagnie du détachement de la Marine en 1684. Le mariage religieux est célébré à Champlain, le 22 février. Selon Richard Valois, il est probable que son ancêtre et sa famille aient été hébergés par Pierre Couillard dont la femme est décédée au mois d’août de la même année. Établi à Champlain, Jacques Valois n’aurait pas eu d’autre ressource que de cultiver la terre ayant appartenu au premier mari de Marie-Jeanne Couillard puis, de vendre cette terre pour subvenir aux besoins des siens. Le 6 avril 1704, on portait sur les fonts baptismaux Alexis, sixième enfant de Jacques Valois et de Marie-Jeanne. Quatorze jours plus tard, la jeune mère mourait, suivie bientôt par son dernier-né. Valois restait seul avec des enfants âgés de 2, 4, 5, 8 et 9 ans. L’histoire ne dit pas comment il put s’occuper d’eux tout en défrichant le sol pour lui-même ou pour un autre, mais on sait qu’il attendit au 25 mai 1706 pour s’engager à nouveau par contrat passé devant le notaire Jean-Baptiste Pottier. Le lendemain, il épousait Marguerite Carpentier, 22 ans, fille de Noël et de Jeanne Toussaint, qui allait lui donner douze enfants. Une concession de terre obtenue en 1702 sur l’Ile du Pas, non loin de Sorel, allait accueillir la famille Valois après 1711 seulement. C'est là, avant 1725, que Jacques Valois rentrera en possession d’une partie de la succession de ses père et mère, Elie Valois et Judith Merlet. Dans cette affaire, qui enrichit les Valois de deux mille livres, René Chorel Dorvilliers semble avoir joué un rôle d’intermédiaire. Vingt ans plus tard, le 24 juin 1746, Marguerite Carpentier et Jacques Valois faisaient donation de leurs biens à leur fils Joseph-Marie et Antoine-Régis. L’ancien soldat devenu colon est décédé à l’Ile du Pas, au mois de juillet 1750, suivi par Marguerite Carpentier, le 27 août 1767. Par son mariage avec Marie-Clémence Girard, Pierre Valois l’ainé des enfants du premier lit, a formé la souche des Valois de l’ouest de Montréal. Joseph-Marie et Antoine-Régis, par leur alliances avec Marie-Louise Bérard et Marie-Thérèse Caillia, ont perpétué le souvenir de la deuxième union de leur père avec Marguerite Carpentier. Nos Racines vol 90. Histoire On dit que Jacques Cartier visita l'Île-Dupas en 1535. Samuel de Champlain s'y arrêta en 1603 et encore au mois de juillet 1609. Les colons français luttèrent avec les Iroquois, les Hurons et les Algonquins pour la possession de l'île, située à un point stratégique pour le commerce des fourrures qui prit son essor après la fondation du Québec (la Nouvelle-France) en 1608. C'est ce commerce qui poussa à l'exploration de l'Amérique du Nord et alluma quatre guerres coloniales (on les disait «un concours pour savoir quelle boisson corromprait et séduirait mieux les Indiens, l'eau-de-vie française ou le gin anglais») et amenant en 1763 l'expulsion de la France du Nouveau Monde. Le commerce des fourrures fut précédé, accompagné ou suivi de missionnaires. Le père Isaac Jogues, un missionnaire jésuite, enregistra un baptême dans l'Île en 1640. Il figure parmi les huit Jésuites tués par les Indiens au 17e siècle, les «martyrs Jésuites d'Amérique du Nord» qui furent canonisés en 1930. Deux autres parmi eux, les pères Jean de Brébeuf et Gabriel Lalement, eurent eux aussi des contacts avec l'Île-Dupas. C'est le premier seigneur, Pierre Dupas, qui nomma l'île en 1672. L'église En 1704, une église de bois à la pointe de l'île remplaça une petite chapelle de bois. L'église actuelle de briques fut entreprise en 1847 et achevée en 1852. Le clocher fut érigé en 1904. Au début, les registres de baptêmes et de mariages se collaient aux parois du presbytère comme du papier peint: par la suite certains furent impossibles à enlever. L'Île subit une grande inondation en avril 1865 mais l'église ne fut pas touchée. Sources:http://www.uquebec.ca/musique/orgues/quebec/visitationid.html#Refer |
Ces pages ont été fabriquées avec le logiciel Oxy-Gen version 1.40l, le 28/02/2023. Vous pouvez le télécharger sur ce site.