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BOULAY Germaine| Il nait illegitimement le 20 février 1728 . Il est baptisé le 25 février 1728 à Saint-Séverin, Paris, Ile-de-France, France par Thomas en présence de Grégoire, Anne Le Breton Demonville et Écuyer Jean-François de la Bruyère. Jean-François Boulduc est premier apothicaire de Louis XV, roi de France dit le Bien-Aimé le 25 juillet 1741 . Il est reçu maître apothicaire le 29 mars 1745 . Claude Pia et Jean-François Boulduc continuent leur société le 14 février 1750 . Michel Depène s'associe à Claude Pia et Jean-François Boulduc le 6 juillet 1752 1. Michel Depène et Jean-François Boulduc continuent leur société le 31 décembre 1759 1. Claude-Antine Leschevin vends une maison avec jardin et dépendants au bourg de Marly-le-Roi, avenue de l'Abreuvoir à Jean-François Boulduc le 23 août 1764 à Versailles, France par devant René Poultier . Il teste le 11 mai 1768 . Michel Depène et Jean-François Boulduc continuent leur société en décembre 1768 1. Il décède le 18 août 1769 à Paris . L'inventaire de ses biens est fait le 26 août 1769 par Jean-Nicolas Bontemps. |
| Louis Bolduc. Fils du marchand apothicaire et épicier Pierre Boulduc et de Gillette Pijart, de la paroisse Saint-Benoît de Paris, il contracte mariage devant le notaire Lecomte, le samedi 18 Août 1668, avec Élisabeth Hubert fille de Claude Hubert et d'Isabelle Fontaine, de la paroisse Saint-Gervais de Paris, et l'épouse à Québec le lundi 20 Août 1668. De leur union naissent sept enfants. Il viens au pays comme soldat de la compagnie du sieur de Grandfontaine, au régiment de Carignan-Salière. Il arrive le 18 Août 1665, à bord du navire La Paix. Après avoir participé à la construction du fort Sainte-Thérèse sur le bord du Richelieu, il est cantonné à Québec. Lors du démembrement des troupes en 1668, il choisit de demeurer au pays. Le 7 Octobre 1669, il achète de Jacques Bédard une terre de quarante arpents située au trait carré de Charlebourg. Sur cette habitation s'élève une maison et une grange. N'ayant pas d'argent pour en payer le prix de 800 livres, il emprunte cette somme aux Jésuites et le frère Boursier en verse le montant en son nom au vendeur. Il a effectivement emprunté 700 livres en argent de France. Il reconnaît cette obligation envers les Jésuites devant le notaire Duquet, le 25 Août 1670, et promet de rembourser le tout pour Noël, ce qu'il n'est jamais en mesure de faire. Bien au contraire, à court d'argent, il reconnaît le 18 Octobre 1671, avoir emprunter 133 livres à Pierre Nolan. Comme il doit également 409 livres et 10 sols à Jean Deperas, il est contraint, le 18 Novembre 1672, dans le but de rembourser cette dette, de lui céder une vache à lait évaluée à 75 livres, ainsi que tout le blé qui se trouve dans sa grange de Charlebourg, c'est-à-dire environ trois cents gerbes qui, une fois battues devraient donner le nombre suffisant de minots de blé, à 60 sols le minot, pour combler la différence. Le même jour, 18 Novembre, Jean-Baptiste Deperas lui loue pour trois ans une vache ''sous poil rouge'' moyennant 20 livres par année. Il se départit de son habitation de Charlebourg en la vendant, le 26 Août 1674, à Jean Delguel dit La Brèche au montant de 850 livres, qui lui est versé au nom de Delquel par le sieur Nicolas Dupont de Neuville. Le même jour, il loue pour un an de Catherine Leneuf, veuve de Pierre Denis de La Ronde, au coût de 106 livres, une maison située rue du Sault-au-Matelot. Il lui reste la vache louée de Jean-Baptiste Deperas sur son ancienne ferme. Il la loue à Jean Delguel pour un an, moyennant 20 livres, le 23 septembre 1674. Souffrant d'un manque chronique d'argent, il est contraint, le 8 novembre 1675, de déménager une fois de plus dans un loyer plus modeste. Pour 80 livres, du premier septembre 1675, au premier septembre 1676, il loue un corps de logis à la Haute-Ville de Québec non loin des Ursulines, appartement à Marie-Françoise Chartier, épouse de Pierre Joybert de Mansan et de Soulanges. Il a jusque-là vécu de peine et de misère et s'est endetté. Heureusement pour lui, le gouverneur Louis Buade de Frontenac recommande au roi de lui accorder le poste de procureur de la Prévôté de Québec au salaire de 300 livres. Il entre en poste le 31 août 1676. Le 15 Avril 1678, comme il doit encore aux Jésuites 600 livres sur la somme empruntée en 1669, pour rembourser cette dette, il hypothèque tous ses biens et constitue à leur égard une rente annuelle de 30 livres. Sa nomination comme procureur de la Prévôté de Québec ne fait pas l'affaire de certain intriguants parmi les conseillers qui visaient eux-même ce poste. Ils mettent tout en oeuvre pour le faire destituer. Ils y parviennent quand, en 1681, ils réussissent suite à une plainte d'un marchand de Bayonne à le faire comparaître devant le Conseil Souverain. On ouvre une enquête sur ses agissements. Les accusations de concussion, de vol dans toutes les maisons ou il passait, de débauche et de crapules continuelles, portées contre lui par l'Intendant Duchesneau sont nettement exagérés. Malgré tout il est déchu de sa charge le 20 mars1682, les Jésuites lui ont à nouveau prêté ainsi qu'à son épouse 190 livres pour subvenir à leurs urgentes affaires et nécessités. Le 24 Octobre 1682, il doit de plus 183 livres sur un emprunt de 275 livres à Anne Mariet, veuve de Jean Gaillard de la Rochelle. Ces malheurs viennent à bout de patience de son épouse qui regagne la France. Quand le 4 juin 1686, après des années de tergiversations, malgré l'appui de Frontenac, le Roi juge bon de lui enlever définitivement sa charge de procureur, il n'a pas d'autre choix que de retourner à Paris. Il décède vers la fin de l'année 1700, ou au début de 1701, si on se fie aux contrats de mariage de ses fils René et Jacques. Au contrat de mariage de René avec Marie-Anne Gravel , devant le notaire Étienne Jacob le 8 février 1700, on le disait toujours vivant, mais à celui de Jacques avec Marie-Anne Racine, devant le même notaire le 5 novembre 1701, on avait su qu'il était décédé. Sources: La Société généalogique de l'est du Québec (?) |
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