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GABOURY AntoineMariés vers 1627 à Saint-Martin d'Igé, Perche, Normandie, France, Pierre Gadois et Louise Mauger traversèrent "En Canada" en l'an 1636 avec 2 enfants. Ils s'établirent d'abord à Kébec (Québec) ou naquirent 4 autres enfants puis en 1648 obtinrent la première concession de terre à Ville-Marie (Montréal) suite à la vigueur et l'ardeur avec laquelle Pierre défendit Ville-Marie en toutes circonstances contre les agressions des "Sauvages". Pierre Gadois a une histoire réellement intéressante. Plusieurs documents le désignent comme "le premier habitant de Montréal". Il y débarqua en effet avec Maisonneuve, le premier jour de la fondation de la ville, et se fit remarquer par la vigueur et l'ardeur avec laquelle il défendit Ville-Marie en toutes circonstances contre les agressions des Sauvages. Pierre Gadois était d'abord venu s'établir à Québec dès 1636, soit six ans avant la fondation de Montréal. Né à St-Martin d'Igé en 1594, il avait alors quarante-deux ans et sa femme, Louise Mauger, trente-huit ans. Ils avaient deux enfants: Pierre, agé de quatre ans et Roberte, âgée de dix ans. En 1643, Pierre Gadois retourna à Québec au service de la Société de Montréal qui voulait ainsi bénéficier de l'expérience et des connaissances qu'avait données à Pierre Gadois un séjour de six ans dans cette région. Il y resta jusqu'en 1645, puis il revient ensuite reprendre son poste à Montréal. Le 10 janvier 1648, Monsieur de Maisonneuve lui accorda la première concession de terre à Montréal. Pierre Gadois se mit à défricher sans retard. Quelle existence que celle de ces cultivateurs aux premiers jours de Ville-Marie! Journellement aux prises avec les Iroquois, ils se battaient aussi souvent qu'ils poussaient la charrue. L'abbé Faillon dans son "Histoire de la Colonie Française au Canada", nous rapporte une bataille à laquelle prit part Pierre Gadois. Nous vous citions textuellement cette page de l'historien Faillon. Il est à remarquer qu'à cette date, en mars 1661, Pierre Gadois était âgé de soixante-sept ans. "?.. Le 24 mars suivant, des travailleurs se voyant tout à coup investis par deux cent soixante Iroquois, et se trouvant tous munis de leurs armes, se défendirent avec beaucoup de courage et d'intrépidité. Il est vrai qu'au commencement de ce chaleureux combat, les ennemis étant plus de vingt contre un des colons, ces derniers pensèrent être tous pris, vu leur petit nombre, ainsi que tous les autres qui se trouvaient occupés au travail dans le voisinage du lieu attaqué; mais la généreuse défense de ce petit nombre ayant donné le loisir à d'autres colons d'aller les secourir, on eut bientôt repoussé les barbares qui avaient déjà fait plusieurs prisonniers. Parmi ces braves auxiliaires se trouvait un vieillard, le plus ancien des habitants de Ville-Marie, qui se fit remarquer, dans cette action, par son adresse et par son courage à toute épreuve, sans que personne pût modérer son ardeur. Tout cassé qu'il était de vieillesse, il maniait le mousquet et s'en servait contre l'ennemi avec la même activité et la même vigueur que s'il eût que vingt-cinq ans. C'était Pierre Gadois dont on a déjà parlé dans cette histoire, remarquable pour sa piété, son désintéressement, son zèle dans l'établissement du pays, et que le vote unanime des colons avait désigné, le 21 novembre précédent, pour occuper la charge de marguillier, conjointement avec deux des plus honorables citoyens, Jacques Le Ber et Charles Lemoyne, (Registres de la paroisse de Montréal, 21 novembre 1660). Son courage dans cette occasion, fut une exemple très efficace pour la jeunesse du pays." Pierre Gadois continua à défricher sa terre et à lutter contre les sauvages jusqu'au dernier jour. Il mourut quelques mois seulement après le passage des recenseurs de 1667, et fut inhumé le 20 octobre 1667. |
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