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GERVAISE JeanLe mariage de Jean Gervaise, venu avec la dernière recrue, et d'Anne Archambault, vaut une close. On a découvert à Ville-Marie, pour la seconde fois, un cas de bigamie. Parmi les recrues de 1653 s'est glissé un gaillard laissant une femme en France: ce genre d'évasion est tentant pour les maris désenchantés. L'homme s'est bien gardé de s'en vanter. Il a convolé en justes noces presque à son arrivée à Ville-Marie. Quand il est dénoncé, sa jeune femme attend un enfant. Maisonneuve casse le mariage, inflige une amende écrasante au bigame qui, craignant pis encore, retourne en France; ses biens sont vendus et remis, avec l'amende, à son ex-épouse. Un honnête colon, Jean Gervaise, prenant celle-ci pour femme, élèvera la Blette née du mariage nul. Maisonneuve, Jeanne Mance, toute la petite élite de Ville-Marie s'appliquent à faire oublier à la pauvre femme sa mésaventure. Maisonneuve est présent à presque tous les mariages et baptêmes. Charles des Musseaux et Jeanne Mance ont tenu sur les fonts baptismaux la première fille d'Anne Archambault, abandonnée par son pseudo-mari; Maisonneuve et Marguerite Bourgeoys sont parrain et marraine de sa deuxième fille, née de son bon mariage. (réf : Histoire de Montréal ; Robert Rumilly) Au rec de 1666, à Montréal ; Jean Gervaise, 55, habitant ; Anne Archambault, 45, sa femme ; Marguerite, 11 ; Cunégonde, 9 ; Jeanne, 6 ; Jean, 4 ; Louis, 2 ; Gilles de Rennes, 45, et Antoine de Seure, 22, domestiques engagés. |
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