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TRÉPANIER OmerDENYS Simon (1600-1678) Sieur de la Trinité Baptisé le jeudi 12 janvier 1600, dans la paroisse Saint-Pierre-du-Boîle à Tourraine, (Indre-et-Loire), fils de Jacques Denis et de Marie Cosnier et frère de Nicolas, époux de Marguerite Lafitte, il contracte mariage devant le notaire Biardeau de Tours, le mardi le 26 décembre 1628, avec Jeanne Dubreuil, fille d'Honorat Dubreuil et de Suzanne Gereau. De leur union naissent huit enfants : Simon, Pierre, Marie, Jacques, Anne, Françoise et deux anonymes. Son épouse décède à Tours le jeudi 3 octobre 1641. Il contracte mariage devant le notaire Deroussel à Tours, le jeudi 8 juin 1643, avec Françoise Duterte, fille de Jean Duterte et de Françoise Chotard, qu'il épouse le mardi 16 juin suivant. De leur union naissent quatre enfants à Tours et onze en Nouvelle-France. À l'occasion de ce mariage les parents de sa future épouse leur font cadeau de 2400 livres en avancement d'héritage sur une métairie nommée La Pichonnière. La future épouse leur en donne quittance devant le notaire Legaut de Paris, le 19 octobre 1644. Il vient en Acadie avec son frère Nicolas en 1632 pour y faire le commerce de la pêche. Il commande le navire qui les y conduit. Dans le but de s'établir en Acadie, après son second mariage en France, il va avec sa femme et ses enfants, y rejoindre son frère Nicolas, qui est gouverneur de ce territoire jusqu'en 1647. Le nouveau gouverneur Menou d'Aulnay étant décédé, sa veuve envoie des soldats en 1651 pour s'emparer des postes occupés par les frères Denis. Faits prisonniers, ils sont par la suite libérés et conduits avec leur famille à Québec où ils arrivent le 12 octobre 1651. Nicolas retourne en Acadie, tandis que Simon décide de s'établir à Québec. Seize jours à peine après son arrivée, enchanté de sa vie à Québec il écrit en France à sonbeau-frère Dubreuil de Lagagnerie. Il déclare : "ma femme et moi, nous nous plaisons tellement dans ce pays que, si quelque force ne nous en chasse, nous avons bien l'intention d'y achever notre vie, sans renoncer toutefois à l'espérance de revoir la France, lorsque notre demeure sera établie et toutes nos affaires mises en ordre." Il obtient très tôt un nombre considérable de terre qu'il s'emploie à faire valoir grâce à des engagés. Le 2 août 1652, les Jésuites lui concèdent une terre de sept arpents de front par quatre lieues de profondeur dans leur seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. Il en fait une des fermes les plus prospères de la banlieue de Québec. Pour sa part, le gouverneur de Lauzon lui concède, le 2 juillet 1654, deux cents arpents de terre en superficie dans sa seigneurie. Les messieurs de la Compagnie des Cent Associés lui donnent à leur tour, le 15 juin 1665, dix arpents de terre au Cap-aux-Diamants et le gouverneur de Lauzon lui concède, le 30 juin suivant, la maison appelée la Boulangerie à la Basse-Ville de Québec. Les Jésuites le nomment juge de leur Seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. À sa requête, le premier août 1655, Paul Chalifour se rend évaluer les dégâts causés dans ses grains par les animaux des fermiers Labrosse et Jean Jouy, de la métairie des Jésuites. Suite aux estimations de Paul Chalifour et Jean Milouer, Henri Pinguet fixe les dommages à trente minots de grain. Le 6 mars 1656, il obtient un arpent de terre à la Fontaine Champlain. Les marguillers de Notre-Dame-de-Québec lui vendent au prix de 100 livres, le 20 avril 1657, une place de banc "derrière le banc des anciens marguillers à main droite du grand autel." Il paie par la suite 10 livres par année pour conserver cette place. À l'automne de 1657, il se rend à Paris où, le 12 mars 1658, il passe une transaction devant le notaire Lebeuf avec son fils Pierre Denis de la Ronde et le sieur Robin de Mongeraut, curateur de sa fille Anne. Après avoir établi leurs comptes, il reconnaît leur devoir à chacun la somme de 4286 livres 9 sols et 4 deniers. De retour au pays, le 6 octobre 1658, il loue sa ferme à Notre-Dame-des-Ange. |
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