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LAVOIE René (de LA VOYE)René De Lavoye René de la Voye, fils de René et d'Isabeau Bélanger, est né à St-Maclou Rouen (Normandie) en 1628. Le 14 avril 1656, à Notre-Dame de Québec, le R.P. Paul Ragueneau maria René de la Voye et Anne Godin (fille d'Élie Godin et d'Esther Ramage). Anne est née le 16 Octobre 1639 à La Rochelle et elle est décédée le 26 février 1678. Le 7 octobre 1665, René obtient une concession de trois arpents en front de Charles Aubert de La Chesnaye, dans la seigneurie de Beaupré. René et Anne y auront huit enfants. René de La Voye, né en 1633, dans la paroisse de Saint-Maclou à Rouen, en Normandie, est le premier ancêtre de la famille Lavoie. Comme tant d'autres hommes dont la vie s'est déroulée loin des honneurs et des charges, René de La Voye est encore un inconnu pour ses descendants qui se comptent par milliers, au Canada et aux États-Unis. Son enfance, son adolescence puis, peut-être, l'apprentissage d'un métier le conduisent enfin loin de ses parents, René et Isabeau Boulanger. En 1656, il est déjà fixé sur la Côte de Beaupré, mais il n'y possède pas encore de terre. On a dit, et c'est possible, qu'il était employé par un nommé Jobin. C'est le mercredi 19 avril 1656 que René de La Voye se marie. Il épouse Anne Godin ou Gaudin. Les parents de la jeune fille sont des adeptes de la religion de Calvin. Anne Gaudin a été baptisée en 1648 et il est improbable que son fiancé ait consenti à l'épouser si elle n'avait eu que huit ans. Il est donc plus vraisemblable de croire que l'enfant a, comme tant d'autres adultes et enfants huguenots ou calvinistes, été baptisée peu après son arrivée en Nouvelle-France. On a dit, mais cela a été contesté, que René de La Voye était lui-même huguenot. Pourquoi pas? Souvent forcés d'abjurer, forcés à recevoir les sacrements du baptême, du mariage et de l'extrême-onction, les huguenots cherchaient parfois à s'allier entre eux. D'ailleurs, l'acte de ce mariage, conservé à Québec, fait état d'une inhabituelle entorse aux coutumes religieuses : les bans ne sont pas publiés. " Le 19 avril 1656, dispense ayant été donnée de publication des bans et de toute autre cérémonie pour bonnes et justes raisons, le R.P. Paul Ragueneau, de la Compagnie de Jésus, ayant pouvoir de ce faire, a marié René de La Voye, âgé de 25 ans ou environ, avec Anne Godin, âgée d'environ 15 ans, fille d'Élie Godin et de Esther Ramage, habitants de la Côte de Beaupré, en présence d'Étienne Lessart et de Claude Poulin, habitants du même lieu, les père et mère de la fille." La formule employée pour désigner les parents de la mariée est pour le moins cavalière. Le 18 août 1656, René de La Voye loue de Marguerite Rouzée, veuve de Pierre Gasnier, une terre de la Côte de Beaupré. Le contrat stipule que pour chacune des trois années d'occuptation, le censitaire remettra des denrées tirées du produit de la terre, plus trois livres les deux dernières années. Acte de mariage de René de la Voye et Anne Godin Registres d'État Civil de Notre-Dame de Québec. Église de Sainte-Anne du Petit-Cap. "Le 19 avril 1656, dispense ayant esté donnée de publication des bans et de toute autre cérémonie pour bonnes et justes raisons, le R. P. Paul Ragueneau, de la Compagnie de Jéssus, ayant pouvoir de ce faire, a marié René de la Voye, agé de 25 ans ou environ fils de René de la Voye et d'Isabeau Boulanger, de Rouen, de la paroisse de Saint-Maclou, avec Anne Godin, agée d'environ 15 ans, fille d'Élie Godin et de Esther Ramage, habitant de la coste de Beaupré, en présence d'Estienne Lessar et de Claude Poulin, habitant du même lieu, Père Ragueneau L'année suivante, le couple a un premier enfant, René. C'est aussi, si l'on en croit l'historien J.-Edmond Roy, le moment choisi par l'ancêtre pour abjurer dans les formes : " en effet, écrit-il, sous la date du 3 avril 1657, le père de Quen écrit qu'il fit faire abjuration d'hérésie en sa chambre, en présence de Jobin et Pierre du Val et du père Chastelain, selon la formule du Concile de Trente, à un garçon appartenant au nommé Jobin appelé René Voye." Le 7 octobre 1657, malgré la location d'une terre à la Côte, René de La Voye devient le voisin de Louis Guimont, des Allard et des Giguère, en allant s'établir à Sainte-Anne où il obtient une terre de trois arpents de front. La concession est renouvelée le 7 octobre 1665. On sait qu'en 1662, il travaille à la construction de la chapelle destinée à Sainte-Anne et qu'en 1663, en paroissien respectueux des règles, il remet à l'église deux boisseaux et demi de pois en paiement de sa dîme. Mais, à Sainte-Anne du Petit Cap, il se produit des événements étranges qui sont en voie de transformer la chapelle en lieu de pélerinage. En 1658, déjà, Louis Guimont avait été guéri d'une cuisante douleur aux reins parce que, comme tant d'autres, il avait placé une pierre aux fondements de l'église. En 1662, c'est du coté des Gaudin que le miracle doit avoir lieu. Les parents d'Anne sont convertis depuis peu et, si l'on en croit la petite histoire, c'est Sainte-Anne qui devait se charger de renforcer leur croyance. " En l'année 1662, Esther Ramage, alors âgée de quarante-cinq ans, souffait depuis dix-huit mois d'une douleureuse maladie. Elle était si courbée par la violence du mal qu'elle ne pouvait aucunement se redresser et qu'elle était obligée de se traîner comme elle le pouvait avec son bâton. " Puisqu'on lui recommandait d'imiter le geste posé trois ans plus tôt par son voisin, elle réclama la Sainte, la priant de faire sur elle un miracle comme elle avait fait sur cet homme. Au même instant, oubliant son bâton qui disparut, elle se trouva sur pieds toute droite, marchant avec autant de facilité qu'elle eut jamais fait ". Plus loin le conteur ajoute que ce miracle " servit beaucoup à confirmer dans la foi toute cette famille qui avait longtemps vécu dans la religion réformée ". Deux ans plus tard, c'était au tour d'Élie Gaudin de bénéficier des faveurs de la Sainte. Anne Gaudin est inhumée le 26 février 1678 dans le cimetière paroissial. Neuf enfants sont nés de cette union : cinq fils et quatre filles qui, à l'exception de Anne, née en 1664, feront alliance. En 1686, alors qu'il n'est âgé que de 53 ans, René de La Voye cède la moitié de la terre qu'il a obtenue en 1657, à son gendre Pierre Allard qui a épousé trois ans plus tôt, une deuxième fille prénommée Anne. En cédant cette part de terre, René de La Voye devient l'employé de son gendre en s'engageant à travailler encore à la mise en valeur de la terre " selon ses forces et de tout son pouvoir sans rien prétendre des salaires pendant le temps qu'il sera avec ledit acquéreur ". En revanche, Pierre Allard doit le nourrir, le loger et ainsi que Marie et Brigitte, tant qu'elles ne seront pas en âge de se marier. L'ancêtre de la famille Lavoie aurait été inhumé le 11 mars 1696 au Château-Richer. Le certificat de décès de René de la Voye. "L'an mil six cent quatre-ving seixe l'onzième jour de mars est décédé rené dela voye veuf de feue Anne Godin, habitant de St-Anne du petit-cap agé de soixante trois ans, ettant mort subitement en chemin qu'il avait commencé de venir a la Ste messe dans L 'Église de cette parroisse et le lendemain je soussigné prêtre curé de cette parroisse reconnaissant qu'il avait reçu en catholique La religion catholique et romaine, l'ay enterré dans Le Cimetière de cette Église selon l'usage de notre mêre la Sainte Église romaine en présence de guillaume morel, pierre allard, jean plante et alexis morel signé les autres ont déclaré ne savoir signer de ce interpellé selon L'ordonnance. G Morel G Gauthier ptr Source: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique. Références Sources : L'Association des familles Lavoie d'Amérique Sources : Récits de Nos Racines |
René Lavoie RENÉ, l'aîné porte le même prénom que son père et son grand-père de France. Il est baptisé le 3 avril 1657, à Château-Richer. «Il passe son enfance à Ste-Anne-de-Beaupré et à St-Joachim. Dans sa jeunesse, il est à l'emploi du Séminaire de Québec;il a sans doute obtenu cet emploi grâce à son oncle Jacques Godin, un frère de sa mère. » Le 4 novembre 1683, à Ste-Anne-de-Beaupré, il épouse Marguerite Bouchard, veuve de Jacques Thiboutot, fille de Claude Bouchard tailleur originaire de St-Côme-de-Verd au Perche, et de Louise Gagné . « Le couple se dirige vers Petite-Rivière-St-François dès 1684, y élève une dizaine d'enfants et accumule une certaine richesse. On retrouve les Lavoie de cette branche, au Sud et à l'Est du Québec. » Marguerite Bouchard décède à Petite-Rivière, le 6 avril 1731 et René la suit peu après, le 8 décembre de la même année. Depuis plusieurs années, René était capitaine de milice à Baie-St-Paul. Source: L'association des familles Lavoie d'Amérique |
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