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BAUDIN MarieOccupation: Courageux et vaillant agriculteur, membre de la septième escouade de la milice de la Sainte-Famille Fils de Jean Beaudoin, pâtissier, et de Jeanne Bertet de La Jarrye, paroisse Saint-Martin d'Aytré. évêché de La Rochelle, il contracte mariage devant le notaire Basset, le lundi 19 novembre 1663, avec Charlotte Chauvin, née à Montréal le mercredi 5 avril 1651, fille de feu Michel Chauvin et d'Anne Archambault, et l'épouse à Montréal, le mardi 27 novembre 1663. De leur union naissent douze enfants. Il arrive à Montréal en 1656 et est impliqué, selon Faillon, dans une escarmouche avec les Iroquois, le 14 mars 1661. Il tue un des chefs Iroquois, est fait prisonnier et emmené en captivité. Sans nouvelles de lui, on le croit mort quand, le 5 mai 1661, en présence de Zacharie Dupuis, le notaire Basset procède à l'inventaire de ses biens qui sont conservés par Jean Gervaise. Il possède peu de choses. On relève entre autres trois chemises, quatre cravates, un mouchoir, une petite serviette, un justaucorps et un haut de chausse. Libéré par les Iroquois, il se marie en 1663. Au moment du contrat de mariage, son futur beau-père promet en dot à la future épouse, sa fille adoptive, de la loger et de la nourrir dans sa maison, elle et son futur époux,pendant un an et de lui donner en plus 200 livres en marchandises de traite. Le futur époux signe au bas de ce contrat. Le 13 juin 1664, monsieur de Maisonneuve lui concède trente arpents de terre au Coteau Saint-Louis. Un mois plus tard, le 14 juillet, il achète une maison appartenant à Fiacre Ducharme et située au lieu nommé le «vuide bouteille.» Il paie 250 livres en castor. Il cède dès lors sa terre du Coteau Saint-Louis à son beau-père, Jean Gervaise, le 27 mai 1668, uniquement pour le paiement de l'arrérage des rentes. Les seigneurs de Montréal lui avaient concédé une terre de trente arpents en superficie à Sainte-Marie, le 17 novembre 1666. Cette terre était voisine de celles de Jean Masta et de Pierre Cabazié. Le premier octobre 1668, il la vend pour le prix de 215 livres à Jean Hardoin. Cette vente n'a pas de suites car, le 21 juin 1671, il s'en départit contre soixante-quatre minots de blé en faveur de Louis Dubuc. Entre temps, le 8 mars 1671, il avait vendu à Jean Bousquet un carré de «massone a chau et à sable» de vingt-deux pieds par vingt-et-un pieds lui appartenant sur le coteau derrière le jardin de l'hôpital. Il en obtient 360 livres de principal et 10 livres de pot de vin. Il n'a guère de chance pour vendre son habitation de Sainte-Marie car, le 21 septembre 1673, il en est encore propriétaire et cette fois l'échange contre une terre de même grandeur que possède Pierre de Vauchy à l'île Sainte-Thérèse. Pourtant le 4 août 1677, il tente de nouveau de vendre sa terre de Sainte-Marie moyennant 200 livres à Pierre Chesne. De nouveau le 2 août 1679, il s'en départit en faveur de Pierre Cabazié, qui occupe la terre voisine, pour le prix de 160 livres. Au recensement de 1681, il possède huit bêtes à cornes et une terre de huit arpents en valeur. Depuis 1673, il habite au fort du bout de l'Ile, à Pointe-aux-Trembles où il a reçu une concession en 1671. Le 24 septembre 1693, avec son fils Guillaume et Jean Langlois, il loue pour trois ans, à trente-cinq minots de blé par année, la terre de Pierre Chesne, voisine de celle qu'il occupe au bout de l'Ile. Il possède également une habitation à Repentigny. Le 13 juillet 1689, il a obtenu du sieur Dugué le contrat de concession de la terre de l'Ile Sainte-Thérèse. Ayant égaré ce contrat, il en fait faire une copie par Senet et la dépose au greffe du notaire Adhémar le 6 mars 1699. Depuis le premier juin 1698, il avait commencé à se départir de ses biens en vendant deux taureaux à son fils Guillaume et quatre autres à ses fils, Jacques et François. Il officialise ces ventes par une déclaration devant le notaire Adhémar, le 19 juin 1700. Il vend sa terre de l'île Sainte-Thérèse au prix de 600 livres à Nicolas Chaput, le 31 décembre 1700. Il décède à Pointe-aux-Trembles où il est inhumé le 25 septembre 1713. Sa veuve est inhumée au même endroit le 31 octobre 1718. Signature numéro 58. Note: Cette biographie est l'oeuvre de Michel Langlois, généalogiste, historien et paléographe et fût tirée du Dictionnaire biographique des ancêtres Québécois (1608-1700), tome 1: A à C, pages 133 et 134. |
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