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STIBRE MartheRose Stoughton est une descendante royale. Rose était la fille de Sir Anthony Stoughton et d'Agnes Pierce et la soeur de Sir Nicholas Stoughton. Leur père était puritain et porte-étendard de l'armée parlementaire. Afin d'échapper à la guerre civile, Rose émigra en Nouvelle-Angleterre avec l'aide d'un membre de sa famille (Israel Stoughton) en 1643. Quelques années plus tard, vers 1649, eller prit Richard Otis pour époux. |
Daniel Perron dit Suire Ancêtre des Perron d'Amérique En France, les Peron et Perron sont nombreux. Au XVIIème siècle, la forme la plus habituelle est Peron avec un seul "r". On trouve aussi Pairon, Payron, Pesron, Peyron, Pezron. On dit que le patronyme Perron est un dérivé de Pierre; au sens primitif « grosse pierre ». Dans plusieurs langues, Peron est un hypocoristique (marque d'affection) de Pierre; P(i)eron, P(i)erron (ex.: frère, frérot). Les ancêtres des Perron sont originaires de France et plusieurs portent des surnoms étonnants: Flamme, Lagiroflée, Lavertus, Lecarme, Lorrain, Suire. D'autres sont devenus des Perron: Dugrenier, Desnoyers. De nos jours, nous savons que quelques Perron sont descendants de Jacques Desnoyers, plusieurs de Joseph Dugrenier. Cependant, la descendance la plus imposante est celle de Daniel Perron dit Suire. DANIEL PERRON dit SUIRE Une existence dans l’ombre du père Né hors mariage, le 25 novembre 1638, Daniel Suire est baptisé dans la religion calviniste le 26 décembre suivant dans le Château de Dompierre (Dompierre-sur-mer), près de La Rochelle. Il est fils naturel de François Peron, marchand-engagiste, bourgeois et avitailleur de La Rochelle, et de Jeanne Suire, originaire de Surgères (Aunis). François Peron est l’un des rares marchands protestants rochelais à commercer avec la Nouvelle-France. Il y envoie marchandises, passagers et engagés sur ses navires Le Petit-François, Le Taureau et L’Aigle Blanc. Daniel Suire vint pour la première fois en Nouvelle-France en 1657 pour apprendre le métier de commis. Il y séjourne deux années avant de revenir à La Rochelle en 1659 pour travailler comme domestique chez son père. Comme son commis à Québec est décédé, François Peron doit le remplacer. Il donne expressément une procuration générale et spéciale à son fils pour l’y représenter. Désirant marcher sur les traces de son père, rêvant de liberté et d’aventures, voilà la chance qu’attend Daniel pour se libérer du joug de son père car la relation père-fils semble difficile. Il s’embarque sur la frégate L’Aigle Blanc à la fin d’avril 1662 et arrive à Québec le 5 juin suivant. Poursuivant les ordres de son père, Daniel Suire se retrouve devant le Conseil Souverain de la Nouvelle-France à quelques reprises durant l’hiver 1663-1664. Pendant ce temps, un contingent de filles à marier arrive à Québec. Il fait la connaissance de Louise Gargotin, originaire du petit village protestant de Thairé d’Aunis. Ils projettent de vivre définitivement en Nouvelle-France, mais les huguenots n’ont aucun avenir dans une société que l’État veut catholique : ils doivent ou s’intégrer dans cette société ou retourner en France. Toutefois, l’avenir de Daniel est au Canada et, s’il veut épouser Louise, il doit abjurer le calvinisme. Ce qu’il fait le 6 décembre 1663 dans l’église Notre-Dame de Québec. Déçu de l’attitude de Daniel, François Peron lui retire sa procuration. À Québec, le 23 février 1664, Daniel et Louise font rédiger leur contrat de mariage par le notaire Pierre Duquet. Trois jours plus tard, le couple se marie dans l’église de Château-Richer. Fait plus ou moins étonnant, Daniel signe au contrat de mariage et non sur l’acte. Nouveau converti, il ne veut tout simplement pas que sa signature apparaisse dans les registres de l’état civil catholique de la Nouvelle-France. Le couple s’établit sur une terre à L’Ange-Gardien (lots 150 et 151) adjugée à Daniel par jugement du Conseil souverain en 1664 puis en 1674 par sentence de la Prévôté de Québec. Cette terre sera l’héritage de leurs cinq enfants. Daniel Perron dit Suire a voué sa vie à la recherche d’un idéal : recouvrer son identité. Ses nombreuses comparutions devant les tribunaux de l’époque pour obtenir la succession vacante de François Peron en font foi. Il ne la recouvra qu’après la mort de son père en signant « D. Pairon ». Bercé d’illusions, Daniel Perron dit Suire a vécu une existence dans l’ombre de son père. Il meurt le 22 février 1678 à L’Ange-Gardien à l’âge de 39 ans et 3 mois. Louise Gargotin se remarie l’année suivante avec Charles-Louis Alain. La famille Perron dit Suire compte une nombreuse descendance en laquelle on retrouve des pionniers dans la colonisation de provinces, territoires et états de l’Amérique du nord. Source du texte sur Daniel Perron dit Suire: Guy Perron, généalogiste-historien |
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