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LEVASSEUR Jean-GuyElle est la cinquième de ses 6 épouses. Les quatre premières étaient de France. Le couple est retourné en France où Jeanne est décédée le 29 Mai 1673, à LaRochelle, et alors Barthélemy s'est remarié pour la sixième fois. |
LAURENT LEVASSEUR LAURENT LEVASSEUR (par Vincent Levasseur) Laurent Levasseur est l'ancêtre du plus grand nombre de descendants en Amérique du Nord. Beaucoup d'entre-eux croient encore qu'il est le fils de Jean Levasseur et de Marguerite Richard. "Mémoire de la Société Généalogique Canadienne-Française" de janvier 1946, corrigea cette erreur. Voici le texte : "D'après Tanguay (dict., 1 page 391) Laurent Levasseur était le fils de Jean et Marguerite Richard, et ceux-ci de Bois-Guillaume, de Rouen. Il y a là deux erreurs. L'acte de mariage de Laurent (30 avril 1670) porte "fils de défunt Jean et de Marguerite (en blanc) de Bois-Guillaume". Or, Jean, l'époux de Marguerite Richard vivait à Québec à cette date, et de plus ce couple était de Paris. Les registre paroissiaux de Bois-Guillaume mentionnent en 1639 Jean Levasseur époux de Marguerite Maheu. Il s'agit probablement des parents de Laurent. Alfred Levasseur, généalogiste de Québec, poussa plus loin, les recherches à Bois-Guillaume même. Il trouva les actes de baptême et de mariage de plusieurs des enfants de Jean Levavasseur et Marguerite Maheu. Il découvrit aussi les grands-parents de Laurent, Thomas Levavasseur et Germaine Legris, ainsi que leurs enfants. L'acte de baptême de Laurent demeure cependant introuvable. Il serait né vers 1647 selon le recencement de 1666 à Québec. Les registres de Bois-Guillaume manquent pour les années 1646-1648. Selon les déductions et les recherches de Alfred Levasseur, Laurent serait arrivé au Canada le 22 septembre 1663, sur l'un des deux navires, L'Aigle d'Or ou le Jardin de Hollande. Aussitôt arrivé, il était engagé chez Guillemette Hébert, veuve de Guillaume Couillard et fille de Louis Hébert, premier colon canadien. Il demeura à l'emploi de Guillemette Hébert jusqu'en septembre 1669, soit deux périodes d'engagement de trois ans. Le 22 septembre de la même année, il louait une terre de Henri Bréau de Pominville, sur la côte de Lauzon, aujourd'hui St-David-de-l'Auberivière. Laurent était un jeune homme qui n'aimait pas perdre son temps. A peine deux mois après avoir signé son bail à ferme, soit le 19 novembre 1669, il s'engagait par contrat de mariage devant le notaire R. Becquet, pour épouser Marie Marchand fille de Louis Marchand et de Françoise Morineau. Cette famille était arrivé au Canada au cours de l'été 1669 et habitait à quelques terres de celle loué par Laurent. Le mariage aura lieu cinq mois plus tard, le 30 avril 1670, en l'église Notre-Dame de Québec. Source : Vincent Levasseur Contrat de mariage entre Laurent Levasseur et Marie Marchand 19 novembre 1669 Par devant Romain Becquet, notaire, furent présents en leurs personnes Laurent Levavasseur habittant de la coste de lauzon fils défunt Jean Levasseur Et de Marguerite ... ses père et mère, de la paroisse de Bois-Guillaume, Archevesché de rouen d'une pars et Marie Marchand fille de Louis Le Marchand et de Françoise Morinneau, ses père et mère, de présents en ce pays Lesquelles de leur bons grez et volontez sans aucune force ny contrainte ont reconnu et confessé avoir faict les accords et du consentiment de leurs parens et amis communs pour cette assemblée … savoir des dits Louis Le Marchand et de Françoise Morinneau, Louis Marchand, Jacques Marchand Henry Brau Sieur de Pommainville, Nore Penaut Jean Bourasa, Toussaint Deveaut, Baptiste Pronnevau, Antoine Dupré, Jean Jamin et Jean Chaillot................... ..................................................................................................... Ont fait les accords et promesses de mariage qui ensuivent, c'est savoir que le dit Levavasseur a promis et promet prendre pour sa femme et légitime espouse la dite Le Marchand car aussy elle promet prendre pour son mari et légitime espoux le dit Levavasseur icelluy Mariage faire solemniser en face de notre mère Ste-Eglise Catholique apostolique et romaine le plus tôt que faire ce pourra et qu'il sera avisé et délibéré entre eux, leurs dits parents et amis si Dieu et Notre dicte mère Sainte esglise y consentent et accordent pour estre les dits futurs conjoints uns et communs en tous biens meubles acquets conquets, immeubles du jour de leurs espousailles l'avenir suivant la Coutume de Paris ne seront les dits futurs conjoints tenus aux debtes si de leur faute faites et créées avant le mariage, ainsi aucune y a seront payées et acquittées par celui qui les aura faictes et créées sur ses bien, sera douée la dite future espouse du douaire coutumier ou de la somme de deux cents livres, taux du douaire, prix fixe pour une fois pay et ce au choix de la dite future espouse icelluy douaire … prendre et avoir sur le plus beau et plus clair des biens du dit futur espoux, qui en a dès … présent chargez et hypothecquez. Et a le dit futur espoux pris la dite future espouse avec tous ses droits, noms raisons et actions qu'elle a de présent et qui lui pourront eschoir si après, tant par successions, et donations qu'autrement. Et arrivant dissolution du dit futur mariage sans enfants propres des dits futurs conjoints. Ce sont faits et font donnation l'un … l'autre entrevifs en meilleure forme et manière que donnation puisse avoir lieu et prendre effet en tout son contenu de tous et chacuns les biens meubles acquets et conquets immeubles qui se trouveront leur apartenir au jour du trépas du premier mourant sans aucune chose en réserver ni retenir pour et par le survivant du tout faire et disposer ainsi que bon lui semblera au dezir des présentes. Et pour faire insinuer ses présentes partout ou il apartiendra dans quatre mois d'aujourd'hui suivant l'ordonnance les dits futurs conjoints ont nommé et constitué pour leur procureur général et spécial le porteur des présentes auquel ils donnent pouvoir de ce faire et d'en requérir acte. Car ainsi promettant et s'obligeant chacun en droit soi au promettant fait et passé en la dite Coste de Lauzon Maison du Sieur de Pommainville, l'an mil six cent soixante-neuf, le dixneuvième jour de novembre, après-midi en présence de Jean-Baptiste Gosset et de Gilles du Tartre demeurant audit Québec témoins qui ont signé … ces présentes avec les dits amis et notaire et ont les dits futurs conjoints déclaré ne savoir écrire ni signer de ce requis suivant l'ordonnance. Louis Marchand Broau Gilles du Tartre Gosset Becquet, notaire Sources: L'Association des Levasseur d'Amérique inc. |
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