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LABRANCHE JeanLAFOREST Pierre (1645-1695) dit laBranche "Fils de Pierre Laforest et de Marguerite Courbel, du bourg et paroisse Saint-Denis de l'évêché d'Agen en Guyenne, il contracte mariage devant le notaire Vachon, le mercredi 26 juillet 1679, avec Charlotte Godin, née à Sainte-Anne-duPetit-Cap le dimanche 29 août 1655, veuve de Pierre Fréchet, et fille d'Élie Godin et d'Esther Ramaga, et l'épouse à Sainte-Anne-du Petit-Cap, le jeudi 27 juillet 1679. De leur union naissent six enfants. Monseigneur de Laval lui concède une terre de douze arpents de front par une demi-lieue de profondeur sous le Cap-Tourmente du côté est, au lieu dit de la Petite-Rivière vers Baie Saint-Paul, le 27 mars 1678. Jean Boutin, dit Larose, déclare le 25 octobre 1679 que pour rendre service à Charlotte Godin, veuve de Pierre Fréchet, il a accepté de demeurer dans la maison délaissée après la mort de ce dernier. "Par la faute de la cheminée qui ne valoit rein/, la maison a passé au feu. Pour compenser les dommages, Boutin promet de leur verser 80 livres tournois. le 24 juin 1680, avec l'assentiment de son épouse, il s'engage à vendre à Pascal Mercier, la moitié qui leur revient à Saint-Joachim de l'habitation de feu Pierre Fréchet, premier mari de son épouse. Ils tiennent parole puisqu'un mois plus tard, ils lui vendent cette moitié d'habitation, soit un arpent et demi de front par une lieue et de mie de profondeur, au prix de 280 livres. Ils font estimer dans sa totalité cette habitation de trois arpents de front par une lieue et demie de profondeur, le 6 août 1680. Jean Barrette et Jean Caron l'évaluent avec une vieille charpente et une vieille grande à 500 livres. Au recensement de 1681, il possède un fusil, trois bêtes à cornes et cinq arpents de terre en valeur. Le lendemain, ils donnent quittance à Pascal Mercier de ce qu'il leur devait. Le 19 février 1685, Marie Bary femme de François Sauvin, dont il est le fermier lui réclame trois minots de blé qu'elle lui a prêtés et un dédommagement pour avoir omis d'ensemencer sa terre et avoir laissé les animaux manger son grain. Elle a gain de cause le 2 avril suivant et on le condamne à lui remettre six minots de blé, c'est-à-dire trois minots pour le tiers de ce qu'il a recueilli et trois minots qu'elle lui a avancés pour les semences. Le 4 mars 1686, avec l'assentiment de son épouse, il renonce à la succession future d'Esther Ramage en faveur de son beau-frère Jacques Godin, à condition qu'il s'engage à prendre soin de sa mère pour le reste de ses jours. Il vend à Julien Fortin du Cap Tourmente deux arpents de front de son habitation de Petite-Rivière, le 2 mars 1685, au prix de 270 livres dont il reçoit 150 livres comptant. Il est hospitalisé à l'Hôtel Dieu de Québec le 29 juillet 1694. En son absence, le 14 octobre suivant, son épouse donne quittance à son frère Jacques Godin de 60 livres qui lui reviennent de la succession de leurs défunts parents. Il décède à l'Hôtel Dieu de Québec le 4 janvier 1695". Extrait tiré de de Langlois M. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois 1608-1700 - Tome 3 - Lettres J à M. La maison des ancêtres québécois. Sillery 2000. |
Assistant magasinier, état-major, régiment de Carignan |
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