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JARRET Marie-MadeleineJEAN-BAPTISTE OTIS dit LANGLAIS Le grand-père de l'ancêtre Otis portait le prénom de Stephen. Son père Richard Otis, était originaire d'Angleterre, à Glastonbury, dans le comté de Somerset. Richard Otis, à l'âge d'environ 24 ans, émigre à Dover, près de Boston, au États-Unis, (Nouvelle-Angleterre), vers 1650. Richard Otis, qui exerce le métier de forgeron, se marie trois fois. Le premier avec Rose Staughton, de qui il a sept enfants. Le deuxième mariage, avec Anna Shuah, donne deux enfants, Françoise-Rose Otis et l'ancêtre Jean-Baptiste Otis, dont la description est faite ici. Le troisième mariage avec Grizel Warren, deux autres enfants. À Dover, le major Waldron, magistrat et officier de milice est un trafiquant malhonnête qui fait de la traite illicite avec les Amérindiens. Les autorités de la Nouvelle-Angleterre pourchassent les peuplades indigènes. En juillet 1676, affamés, décimés elles implorent la paix. Waldron signe avec elles un traité, mais à la mort du grand chef Philippe, il emprisonne sans raisons plusieurs autres chefs. Ceux-ci réussissent à s'échapper. Deux compagnies de soldats Bostonnaises et, sous les ordres de Waldron, capturent environ 350 Abénaquis. Dix sont pendus, d'autres déportés à Boston, quelques-uns, vendus comme esclaves. Les Abénaquis du Maine attendent patiemment l'heure de la vengeance. En 1689, à Dover après 13 ans d'Attente, durant la nuit du 27 au 28 juin, l'heure de la vengeance sonne. Environ 400 Abénaquis s'abattent sur ce paisible village. Hélas! On n'épargne pas la maison de l'innocente famille Otis. Ils tuent le père Richard Otis dans son lit, ainsi que quelques uns de ses enfants et sa femme est capturée. Une autre bande amérindienne, la plus considérable, capture Jean-Baptiste (John) et sa soeur Françoise-Rose Otis, qui sont amenés à Québec, par la rivière Chaudière. Françoise-Rose est rachetée par les Français et est élevée par une famille de Beauport. John, (Jean-Baptiste) a vécut chez les indigènes de 1689 à 1697. À l'âge de 14 ans, John est racheté par Jean Barrette vers 1697. Le 10 avril 1700, le jeune "anglais" âgé de 17 ans, est baptisé sous le prénom de Jean-Baptiste. Il est donc né vers 1683 et, a environ 6 ans, en 1689, lors du massacre de Dover. Jean-Baptiste épouse entre le 4 et le 9 novembre 1703, à la Côte de Beaupré, Cécile Poulin, baptisée le 20 janvier 1676, fille de Jean Poulin et Louise Paré. Leur contrat de mariage fut passé devant Étienne Jacob notaire royal, et porte la date du 4 novembre 1703. Après lui avoir donné deux enfants, elle meure à Saint-Joachim, le vendredi 27 avril 1731. Il convole en secondes noces, le 9 février 1733, avec Marie-Françoise Gagné, née le 22 Janvier 1696, veuve de Claude Gauthier, dit Larouche, mère de neuf enfants, fille d'Ignace Gagné, co-seigneur du Gouffre, et de Louise Tremblay. Dix ans après son arrivée à la ferme de la Baie-St-Paul, Jean-Baptiste Otis et son épouse se firent accorder du séminaire une terre de trois arpents sur cinquante située à l'endroit appelé la Mare-à-la-Truite, à environ une lieue du village. Il y a un contrat du 25 octobre 1743 passé devant Nicolas-Gaspard Boucault, notaire royal, mais il y eut une concession antérieure sous seing privé. De ce second mariage avec Marie-Françoise Gagné, naîtront 7 enfants. Jean-Baptiste Otis mourut à la Baie-St-Paul le 16 septembre 1760, à l'âge avancé de quatre-vingt ans.» Source: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique |
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