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GAULIN SimonGaultier de Varennes, sieur de La Vérendrye, Pierre Indications biographiques : (1685-1749) Officier, trafiquant de fourrures, explorateur, né le 17 novembre à Trois-Rivières, fils de René Gaultier de Varennes et de Marie Boucher. Pierre commence des études secondaires au séminaire de Québec qu'il fréquente de 1696 à 1699. Mais déjà il opte pour la carrière militaire et prit une part active aux opérations qui marquèrent la Guerre de la Succession d'Espagne. Le 24 octobre 1712, à peine de retour au Canada, La Vérendrye épouse Marie-Anne, fille de Louis Dandonneau Du Sablé, à qui il s'était fiancé peu avant de s'embarquer pour la France. Le couple s'établit à l'île aux Vaches et vécut dans la retraite pendant les 15 années qui suivirent. Ils eurent six enfants : quatre fils et deux filles ; ils défrichèrent 38 arpents qu'ils mirent en culture. En 1726, on confie à son frère Jacques-René le commandement du poste du Nord, qui englobe une vaste région au nord du lac Supérieur. Le poste principal est situé à Kaministiquia (Thunder Bay, Ont.), avec dépendances à Nipigon (près de l'embouchure de la rivière Nipigon) et à Michipicoton, au nord de Sault-Sainte-Marie. Au cours de l'année qui suivit, Jacques-René forme une société dans le but de faire la traite des fourrures dans cette région ; La Vérendrye fait partie de la société à titre de commandant en second puis devint succède à son frère à titre de commandant en chef du poste du Nord, (Thunder Bay). C'est à cette époque que germe dans son esprit l'idée de découvrir la mer de l'ouest et de trouver un passage vers l'Asie. De 1731 à 1743, La Vérendrye effectue avec trois de ses fils quatre voyages et construit huit forts entre le lac Supérieur et le lac Winnipeg. Avec son équipe il construit le fort Saint-Charles qui servit de quartier général à La Vérendrye pendant plusieurs années. Tandis que ses lieutenants explorent le territoire, rencontrent des groupes d'Indiens, font des relevés de terrain à la recherche des endroits les plus favorables à l'établissement de postes, La Vérendrye passe une grande partie de son temps au fort Saint-Charles, à diriger les affaires indiennes et à organiser la traite des fourrures. À la suite de son entrevue avec Beauharnois en 1737, La Vérendrye prend conscience du fait que son avenir est en jeu. Dès lors, il se conduit comme un véritable explorateur. Allant rapidement d'un poste à l'autre, il atteint le fort Maurepas le 22 septembre 1738. Le 3 octobre, il est parvenu à l'emplacement de l'actuel Portage-la-Prairie, au Manitoba, et y construit le fort La Reine sur le chemin que prennent les « assiliboilles pour aller aux Englois ». À son quartier général du fort La Reine, il semble qu'il eu deux grandes préoccupations. D'abord, il fallait déterminer une fois pour toutes si la mer de l'Ouest pouvait être atteinte par la route du sud-ouest. C'est pourquoi il envoie Louis-Joseph dans cette mémorable expédition qui le conduit en 1742-1743 jusqu'aux montagnes Big Horn, dans le Wyoming. Entre 1741 et 1743, La Vérendrye érige le fort Dauphin (Winnipegosis, Man.) ; d'autres, probablement des membres de son équipe, construisent le fort Bourbon, au nord-ouest du lac Ouinipigon, et le fort Paskoya, au nord-ouest du lac des Cèdres. Ces forts sont situés dans le pays des Cris. Sauf le fort Paskoya, ces forts sont érigés nettement en vue du commerce et non à des fins d'exploration et ils contribuent probablement à discréditer davantage La Vérendrye auprès de Maurepas qui en sont rendu à considérer d'un oeil soupçonneux tous les gestes posés par l'explorateur. En 1743, son état de santé et la méfiance de Maurepas à son endroit amènent La Vérendrye à remettre sa démission. Il se retire à Montréal, où il meurt le 5 décembre 1749. (Zoltvany, Yves F., DBC III, 1974) |
René Gaultier de Varennes, fils d'Adam-Pierre Gaultier de La Varandière et de Bertrande Gourdeau, de Bécon-les-Granits, dans l'Anjou (aujourd'hui dans le département de Maine-et-Loire), est venu au Canada au printemps de 1665 en tant qu'officier du célèbre régiment de Carignan. Ayant pris la décision de se faire colon, il épousa à Trois-Rivières, le 26 septembre 1667, Marie Boucher, fille de Pierre, gouverneur de l'endroit, et de Marie Crevier. Ren 33; devint lui-même gouverneur de Trois-Rivières et obtint la seigneurie de Varennes en concession. Il est décédé à Trois-Rivières, le 4 juin 1689, âgé de 55 ans. Son fils Jacques-René poursuivit lui aussi une carrière militaire. Il se maria, à Montréal, le 7 août 1712, à René Gauthier Marie-Jeanne LeMoyne de Sainte-Hélène, nièce du célèbre Pierre LeMoyne d'Iberville. Leur fils Jean-Hippolyte, né le 7 septembre 1717 , aussi officier dans les troupes de la Marine, ayant servi à l'île Royale (île du Cap-Breton), perdit la vie dans le naufrage de l'Auguste, le 15 novembre 1761. Jean-Hippolyte avait épousé, à Sainte-Foy, le 5 février 1746, Marie-Charlotte-Louise-Angélique Sarrasin, fille de Michel Sarrasin et de Marie-Anne Hazeur. Joseph-Étienne-Hippolyte de Varennes, fils de Jean-Hippolyte, convola à l'Ancienne-Lorette, le 1er février 1791, avec Marie-Madelei ne Paquet, fille de Louis Paquet et de Marie-Geneviève Marié. Leur fils Jacques-Michel, né à l'Ancienne-Lorette, le 1er mai 1804, est l'auteur de la branche acadienne de la famille. Il est venu au Nouveau-Brunswick en tant qu'instituteur. Il s'est marié, à Memramcook, le 4 novembre 1839, à Marie Cormier, fille de François à Amand Cormier et de Marguerite Landry. Jacques-Michel Devarennes est décédé à St-Paul de Kent, le 17 juillet 1880. Source: La Société historique acadienne Les Cahiers Vol 25, nos 2 et 3 avril-septembre 1994 |
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