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DAVID René| Recrue des troupes de la Marine |
| Il épouse Louise de Marle fille de Anne Bizet et Mathurin de Marle, seigneur de Vaugien en 1640 à Montfort-L'Amaury, Rambouillet, Yvelines, France. Louise de Marle règle l'héritage de à Sieur Alphonse de Baillon de la Mascotterie le 25 octobre 1673. Il décède avant 1673. |
| Catherine de Baillon Les Baillon Un roi de France pour ancêtre Troisième enfant d'Alphonse de Baillon (ca 1590-1648) écuyer, sieur de la Massicotterie, et de Loyse de Marle (1612-1680), seigneuresse de Ragonant en partie, Catherine naît au printemps de 1645, sans doute aux Layes, dans la belle vallée de Chevreuse Des dizaines de milliers de Nord-Américains sont aujourd'hui les descendants du roi de France Pépin le Bref (715-768) à cause de Catherine de Baillon. Née quelque part dans les environs de Paris vers 1645, Catherine de Baillon, qui signait son nom d'une belle écriture cursive, faisait partie de la noblesse du royaume de France. En effet, son père était issu d'une ancienne famille de noblesse italienne qui avait émigré en France, et sa mère, née de Marle, descendait d'une vieille famille française dont quelques branches remontaient aux rois de France. Les de Baillon fréquentaient les grands du royaume. Le frère de Catherine, Antoine, s'était mis au service d'Henri de Bourbon, duc de Verneuil et bâtard du roi Henri IV, et il avait épousé une femme de noble extraction. Catherine avait aussi une soeur nommée Louise qui, à son tour, avait épousé un homme de son rang. La vie de Catherine de Baillon aurait dû ressembler à celle de son frère et de sa soeur mais un événement familial, resté mystérieux, l'a conduite en Nouvelle-France comme fille du roy. Partie de Dieppe sur le navire le Saint-Jean-Baptiste à l'été de 1669, Catherine de Baillon débarquait à Québec à l'automne de la même année. Dans une lettre datée d'octobre 1669, mère de l'Incarnation a écrit à son fils : Madame Bourdon a été chargée en France de cent cinquante filles que le roy a envoyées en ce pays par le vaisseau Normand. Elles ne lui ont pas peu donné d'exercice durant un si long trajet, car comme il y en a de toutes conditions il s'en est trouvé de très grossières et de très difficiles à conduire. Il y en a d'autres de naissance qui sont plus honnêtes et qui lui ont donné plus de satisfaction. En novembre 1669, Catherine de Baillon passait un contrat de mariage avec Jacques Miville, sieur Deschesnes, fils du Suisse Pierre Miville et de la Saintongeaise Charlotte Mongis, en présence du gouverneur général de la Nouvelle-France, Daniel Rémy de Courcelles, de l'intendant Bouteroue et de nombreux autres dignitaires de la colonie. Quelques jours plus tard le mariage avait lieu à Notre-Dame de Québec. Le couple Miville-de Baillon a eu sept enfants qui ont répandu les patronymes de Deschênes, de Mainville, de Miville et de Miville-Deschênes partout en Amérique du Nord. Catherine de Baillon et Jacques Miville sont tous deux décédés le 27 janvier 1688 à la Rivière-Ouelle, sur les bords du fleuve Saint-Laurent, probablement des suites d'une épidémie de typhus. Sources: Article de Raymond Ouimet et Nicole Mauger |
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