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MERCIER Jean-BaptisteJulien Mercier Julien (aussi épelé Jullien et Jullian) Mercier est arrivé le 6 août 1647, en provenance de Tourouvre, village situé dans Mortagne au Perche, en Normandie. Il est né à La Grandinière le 27 février 1621, le 8e enfant de François Mercier et de Roberte Cornilleau, sa femme. L’acte de baptême à la Mairie de Tourouvre mentionne que le parrain était Philbert Saulnier et la marraine Perrine Chaudon, fille de François Chaudon. A La Grandinière, la maison où serait né Julien se trouve à environ deux kilomètres au nord-est du village, à proximité de ‘L’Oratoire Ste-Anne’ et de la ‘Croix Rouge’. En 1991, des parisiens ont entrepris la restauration de la maison natale de Julien. Julien est devenu orphelin à l’age de six ans, suite au décès de ses deux parents en 1627. Il fut alors élevé par son frère Jean à La Grandinière. Ce dernier se voit céder les biens familiaux et travaille comme manoeuvre au soutien de la famille. En 1641, il partage le patrimoine familial en quatre parties, selon les survivants: Jean, Renée, Jeanne et Julien. Celui-ci reçoit alors une grange et la quatrième partie du clos et du jardin, le tout situé à La Grandinière. C’est de la maison de son frère Jean à La Grandinière que partit Julien pour venir en Nouvelle-France en 1647. L’avant-veille de son 26e anniversaire de naissance, le 25 février 1647, Julien signe un contrat de trois ans pour venir travailler en Nouvelle-France. A cette époque il est célibataire, travaille comme manoeuvre et n’est pas en mesure de signer son nom. Le contrat passé devant le notaire Chouaiseau à Tourouvre stipule que Julien sera au service de Noël Juchereau, Sieur Des Châtelets de Québec, en retour de gages de 75 livres par année, plus la nourriture, le lavage, le repassage et une paire de souliers. Julien se serait embarqué au port de l’Aunis (Près de La Rochelle) à bord d’un voilier de 70 tonnes, la ‘Marguerite’ en compagnie de d’autres colons, dont: Jacques Poupart, Pierre Aloignon, Jacques Le Roy, Jacques Loiseau et Pierre Tremblay. Le navire affrété par P. Le Gardeur et Noël Juchereau arriva à Québec le 6 août 1647, après deux mois de traversée. Rien n’indique la nature des services rendus par Julien à Noël Juchereau. Ce dernier retourna en France vers la fin de 1647 pour y mourir l’année suivante. En 1649, par contrat passé le 22 juillet devant Me Laurent Bermen, Julien s’engage comme domestique auprès de Michel Huppé, dit La Croix, qui, depuis trois ans, exploite la seigneurie des Jésuites de Notre-Dame-des-Anges (maintenant Charlesbourg). Le 18 octobre 1649, les deux se séparent à l’amiable, et Julien reçoit comme dédommagement de son employeur un billet signé par le père La Place, Jésuite, l’autorisant à acheter pour 60 livres au magasin. Son emploi du temps pour les deux années suivantes n’est pas connu. Le 15 octobre 1651, Julien obtient une concession de terre sur le fleuve St-Laurent, à proximité de l’actuelle basilique de Ste-Anne-de-Beaupré. Elle comprend cinq arpents de front par une lieu et demie de profondeur. Cette terre a été bien identifiée et correspond aux lots no. 81, 82, 83 et une partie du lot 84 du cadastre de Sainte-Anne qui fut établi le 1er septembre 1879. Le 7 octobre 1652, Julien signe un contrat de mariage à la maison des Poulain, devant le notaire Aubert, avec Marie Poulain, fille de Claude et Jeanne Mercier. Ce couple s’était épousé à Québec le 8 août 1639, était retourné en France en 1641 et revenu à Québec en 1648. Les témoins sont Charles Boivin et Guillaume Pépin. Le contrat prévoyait que le futur beau-père, charpentier de métier, s’engageait à lui construire une grange de 40 pieds de long, 20 pieds de large et 8 pieds de haut sous les poutres. Marie aura aussi avec elle linge et vaisselle à discrétion. A cause du jeune âge de l’épouse, (11 ans), le mariage ne fut célébré que le 18 janvier 1654, en la maison des Giguère. C’est le Père Ragueneau qui présida la célébration et fit inscrire l’acte à la paroisse Notre-Dame de Québec. Le recensement de 1666 donne 25 ans à Marie Poulain et celui de 1667, 27 ans. Elle serait née à Trois-Rivières, le 1er janvier 1641, et non à Québec, comme le prétendent certains auteurs. Elle serait ainsi une des rares ancêtres à naître au Québec et passer son enfance en France avant de fonder une famille en Amérique. Vers l’âge de 40 ans, Julien fut atteint d’une maladie ‘qui le faisait sécher sur pieds et dépérir entièrement’, selon le curé Thomas Morel. ‘Après avoir fait dire quelques messes et ne pouvant trouver soulagement par des remèdes humains, Julien se confie à Sainte Anne et reçut parfaite guérison’. Après 15 ans de sursis, Julien rendit l’âme le 18 octobre 1676, laissant dans le deuil sa jeune épouse de 35 ans, enceinte de jumelles auxquelles elle devait donner naissance 4 mois plus tard: Marguerite et Angélique. Au cours des 22 ans de vie de couple, Julien et Marie eurent dix enfants: six garçons et quatre filles. Seulement cinq de leurs fils se sont mariés pour perpétuer le nom des Mercier en Amérique. Pascal, l’aîné, du couple Julien et Marie, notre ancêtre, a donné naissance à trois fils qui ont colonisé la Côte-du-Sud, Berthier, etc. Leur progéniture a été très abondante et leurs descendants se sont répandus vers le sud, l’Ile d’Orléans, Repentigny, Pointe-aux-Trembles, Montréal, le reste du Québec, du Canada et les Etats-Unis. Jean a épousé Barbe Monmainier, et c’est de ce couple que descend Honoré Mercier qui fut Premier Ministre du Québec de 1887 à 1891. Louis s’est fait remarquer de plusieurs façons. Il a été un des maître-serruriers les plus réputés de son temps, et cette fonction était très importante à l’époque. Il a contribué à former 6 apprentis entre 1685 et 1694 et est répertorié dans ‘Les Armuriers de la Nouvelle-France. Ses trois épouses lui ont donné 14 enfants, dont 8 garçons. 3 d’entre eux se sont consacrés au sacerdoce, et chacun des prêtres venait d’une mère différente. Le premier devint curé de Beaumont et décéda lors d’une épidémie en 1715. Les deux autres allèrent en mission le long du Mississipi, dans le sud des Etats-Unis. L’un deux y trouva la mort, mais l’autre revint servir l’Église au Québec. Après 6 ans de veuvage, Marie décida de se remarier et fit l’inventaire de ses biens devant le notaire Aubert: 4 boeufs de trait, 4 vaches, 1 veau, 8 cochons, 150 minots de blé et 14 de pois. Les bâtiments et la terre furent évalués à 2,000 livres. Elle décéda le 16 juillet 1716, à l’âge de 75 ans. Source: Pierre-Paul Mercier Association des familles Mercier |
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